Jules-Alphonse Petit, mort pour la France ?

3 Nov 2018 | Histoire

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Né le 1er novembre 1869 à Montlebon, Jules Alphonse Petit est le fils de Lucien César Fortunat et de Marie Victoire Vermot Petit-Outhenin. D’après « le tableau des localités successives habitées » figurant dans le matricule militaire, ce cultivateur, classe 1889, matricule no 591 (territoire de Belfort),  s’installe le 29 mars 1898 à Grand Combe, puis à La Chenalotte, au Palais le 21 juin 1901 avant de partir au Barboux le 24 juin 1905 et de revenir au Palais le 08 octobre 1911 .

 

Marié le 16 septembre 1892 à Montlebon avec Marie Thérèse Faivre, il est père de 7 enfants lorsqu’il est appelé par décret du 01 août 1914. Il effectue la campagne contre l’Allemagne du 08 août 1914 au 23 décembre de la même année. Renvoyé dans ses foyers, au Palais, il décède quelques jours après le 08 janvier 1915. Membre du Conseil municipal dans l’équipe  de Ferjeux Renaud (élections du 05 et 12 mai 1912), il est précisé dans les comptes rendus des séances de février, septembre et novembre 1915 « étaient absents les 5 mobilisés dont un mort pour la France, Jules Petit ». 

Alors Jules Alphonse Petit est-il mort pour la France ? Dans une lettre datée du 10 juin 1930 adressée au ministre des pensions, le maire Louis Henri Deleule tient à lui faire savoir que « dans notre commune, aucun militaire n’est mort pour la France pendant la guerre… » D’après le Bureau des archives des Victimes de Conflits Contemporains, M. Jules Alphonse Petit ne figure pas dans la liste des soldats morts pour la France ni dans la base nominative « Mémoires des hommes ».