La faune

Ce diagnostic faunistique a établi en  2002 – 2003 pour l’établissement de la carte communale.

Les prairies

Elles hébergent une avifaune peu diversifiée. Seule une espèce d’oiseau y niche au sens strict, il s’agit de l’alouette des champs. En revanche, ces prairies sont utilisées comme terrain de chasse par la buse variable, le milan royal et le milan noir ; elles permettent aussi de nombreux petits passereaux (rouge queue noir, bruant jaune, pinson des arbres, pie-grièche écorcheur…) de s’alimenter.

Ces milieux sont aussi parcourus par le renard roux et l’hermine, qui, comme la buse variable et le milan royal y chassent de petits rongeurs (principalement les campagnols). De nombreuses traces témoignent de l’activité de ces mammifères. Ces traces sont particulièrement denses à la périphérie des murgers et des haies.

Les haies

Si les milieux prairiaux au sens strict sont peu diversifiés, cette diversité s’accroît considérablement à proximité des haies, avec l’apparition d’espèces qui ont besoin d’arbres ou d’arbuste pour assurer leur cycle de reproduction. Ces arbres et arbustes servent de support pour les nids, de perchoirs de chant et abritent des espèces d’insectes utilisées pour l’alimentation des adultes et de leur couvée. Ces oiseaux prospectent aussi la prairie pour y rechercher leur nourriture. Ils ont donc besoin à la fois des haies et de la prairie.

Plus riches en oiseaux que les prairies, les haies et les bosquets abritent un peu plus d’une quinzaine d’espèces (18 sur l’ensemble de la commune) : rouge gorge, merle noir, tarier pâtre, fauvette à tête noire…). Les haies accueillent des espèces d’oiseaux peu communs à rare. Deux espèces de pie-grièche fréquentent notamment les zones situées au nord de l’agglomération. Ces oiseaux sont en déclin en France et en Europe. Leurs effectifs ont diminué de 20 à 50 % depuis les années 1970. Ce sont des milieux de bonne qualité écologique.

 

Les lotissements

Cette zone est très peu favorable à la reproduction des oiseaux. Quatre espèces seulement y nichent : le rouge queue noir, le moineau domestique, l’étourneau sansonnet et le merle noir. Les trois premières espèces sont souvent liées aux habitations, la dernière niche dans les haies denses.

 

Le vieux village

L’agglomération de La Chenalotte abrite les espèces classiques des agglomérations : rouge queue noir, hirondelle rustique, moineau domestique, merle noir….Cette faune est enrichie d’autres oiseaux (rouge gorge, bergeronnette grise, …) portant la richesse totale à une quinzaine d’espèces. Ceci est dû à la structure spatiale du vieux village, très aérée avec de grande zones herbeuses entre la voirie et les maisons, des jardins et des zones de végétation arborescente et arbustive.

 

Les autres milieux naturels de la commune

Les forêts sont bien présentes sur la commune de La Chenalotte. Elles forment plusieurs massifs bien individualisés dont certains sont à cheval sur d’autres communes. Les massifs forestiers sont sans aucun doute les milieux les plus intéressants du point de vue écologique. Ils hébergent une faune diversifiée et parfois des espèces rares, comme c’est le cas de la zone de forêt humide située au nord ouest de la commune ou vit le Grand Coq de bruyère (grand tétras), oiseau inscrit sur la limite rouge des espèces menacées de France. Cette zone fait partie d’une ZNIEFF.

(source : carte communale, élaboration initiale)

L’hiver, d’autres espèces peuvent être observés : pic-épeiche, mésange charbonnière, mésange bleue, gros-bec casse-noyaux,  bouvreuil pivoine, verdier d’Europe…