Les photos de l’abbé Garneret

L’abbé Garneret

Ce fils d’un marchand de grains, né à Clerval le 21 avril 1907, nommé curé de Lantenne-Vertière (Doubs) en 1936 s’intéresse à la société rurale. Il a le souci de conserver un monde qui disparaît et de restituer cette connaissance ce qu’il appelle « rendre au peuple son butin ». Pour atteindre ses objectifs, il choisit trois outils : le livre, le musée et le dessin.

Il est ainsi à l’origine du Musée comtois situé à la Citadelle de Besançon et du Musée des Maisons comtoises de Nancray qui conserve toujours aujourd’hui le fruit de ses nombreuses collectes.

Fondateur de l’association Folklore Comtois en 1960, il est par ailleurs l’auteur de nombreux articles et ouvrages sur la culture comtoise : monographies de village, recueils de chansons populaires et de littérature orale, études d’architecture rurale…

L’abbé à La Chenalotte

Dans les années 1970 – 1980, l’abbé Garneret vient plusieurs fois à La Chenalotte (1970, 1972, 1979, 1980, 1981). Il s’intéresse à la ferme remarquable appartenant à Justin Thiébaud dont il en fait une description poussée dans son livre « la maison du Montagnon » publié en 1980 aux éditions du Folklore Comtois.

 

L’une de ses techniques d’enquêtes ethnologiques est l’utilisation de l’appareil photo. Une quarantaine de photos de cette ferme sont conservées par l’association qu’il a crée. Mais en venant dans le pays des Sauterelles, l’abbé Garneret en profite aussi pour prendre la cure, l’église et quelques autres fermes du village.

Ces photos ont fait l’objet d’une numérisation et ont été transmises par la chargée de gestion de collection du Musée des Maisons comtoises à Nancray. Vous les retrouverez ici sur le site Internet de la commune.

Photos de la cure

Photos du village et des ferme

Photos de la ferme Thiébaud

Cette ferme est véritablement un objet d’étude pour le religieux attaché à la société rurale. Il en photographie les moindres détails en décembre 1970, juin 1972,  juillet 1978 et novembre 1979  : les tués, le four, les pignons, le « chaineau de bois de goutterot » et même une inscription peinte en rouge ocre au-dessus d’une fenêtre.

Ces photographies sont exceptionnelles car elles permettent de conserver la mémoire d’un patrimoine malheureusement disparu et de la ferme la plus remarquable du village.

L’abbé en fait aussi une large description dans le livre de référence des anciennes demeures comtoises : « La maison du Montagnon » avec les plans de la ferme.