La station d’épuration

Sous l’impulsion de Noël-Cerneux et située dans sa zone d’activité des Charrières, une station d’épuration est construite en 2003 en association avec La Chenalotte. Prévue initialement pour 1200 EH[1] et traitant les eaux usées de la fromagerie, la station est passée à 1500 EH en 2010 grâce à une grille d’égouttage (concentrateur de boues par ajout de polymères). 

Mais les capacités actuelles demeurent insuffisantes : le bassin de traitement atteint ses limites et devra dans un avenir proche être augmenté. La station pourra dès lors traiter jusqu’à 1850 EH.

Les lingettes bêtes noires des stations d’épuration

Les lingettes jetables sont une catastrophe environnementale. Le nombre de déchets générés par ces lingettes, qui pour certaines sont dites « biodégradables », s’élève à une dizaine de milliards en France.

Ces lingettes utilisées pour le ménage, le démaquillage, l’hygiène des bébés, sont jetées dans les toilettes par certains consommateurs après avoir lu sur le paquet qu’elles étaient biodégradables.

Or, le tissu (pourtant biodégradable) des lingettes est résistant et n’a pas le temps de se désagréger, contrairement au papier. Résultat : les dégrilleurs qui filtrent les effluents sont très souvent saturés et deviennent inopérants.

L’accumulation des lingettes entraîne des perturbations du réseau :

  • augmentation des fréquences d’intervention sur le matériel : entretien / réparation
  • remplacement prématuré du matériel (pompe, dégrilleur…)
  • mise en place d’une surveillance accrue de ces installations
  • risque de débordement des réseaux d’assainissement (atteinte à la salubrité publique, pollution…)

Une fois arrivées à la station d’épuration, les lingettes obstruent les pompes de la station et entravent le bon fonctionnement de celles-ci et peuvent causer des dégâts importants. 

A la station d’épuration de Noël-Cerneux, les lingettes jetables sont bien visibles comme en témoigne les deux photos prises par les employés communaux en 2016…